Les carnets de Cerise T4

1507-1Titre de la série : Les carnets de Cerise

Titre du tome : La déesse sans visage

Nombre de tomes : 4

Auteur : Joris Chamblain

Illustrateur : Aurélie Neyret

Editeur : Soleil (Métamorphose)

Année de publication : 2016

Genre : Bande dessinée

Prix : 15€95

 

Résumé : L’heure des vacances a sonné ! La visite d’un étrange manoir annonce une nouvelle enquête : chaque pièce est une énigme, chaque objet est un indice. Mais il est des secrets plus anciens qui ne demandent qu’à être dévoilés. Qui est cette déesse sans visage qui trône dans une pièce secrète ? Où se cache la partie manquante de ce tableau ? Mais surtout, qui tire vraiment les ficelles de ce nouveau mystère ? Si Cerise ne résolvait pas l’énigme à temps, les conséquences pourraient être terribles…

Critique : Me revoilà dans le petit monde de Cerise. Je vous arrête tout de suite si vous n’avez pas lu les précédents tomes (ma critique du tome 1 et 2 ainsi que du tome 3).

Bon si vous lisez ces mots c’est que vous connaissez l’univers ou vous n’avez pas écouté mes recommandations ! Bref je vous aurai prévenu… Je rentre dans le vif du sujet.

Comme toujours on retrouve Cerise et ses amies qui ont grandit. C’est les vacances ! Pour l’occasion sa maman lui a prévu un séjour dans un manoir rempli de mystères… Cerise en a vraiment besoin car depuis quelques temps sa tête est remplie de soucis et son père lui manque beaucoup. L’enquête qu’elle doit résoudre commence très bien, Cerise se rapproche de sa mère. Elles s’amusent beaucoup jusqu’à ce que Cerise découvre que ce mystère est lié à une personne de son entourage. Avec l’aide de ses amis, elle va tout faire pour l’élucider avant qu’il ne soit trop tard…

J’ai été heureuse de retrouver Cerise dans cette nouvelle aventure. J’avais une légère crainte que l’intrigue soit comme la précédente, trop simpliste. Mais au final elle est intéressante à suivre et on se prend au jeu de savoir qui se cache derrière la déesse sans visage… L’énigme commence par un jeu organisé par la propriétaire d’un manoir. Tout est normal jusqu’à ce que Cerise découvre qu’il y a un lien avec une personne qu’elle connait très bien. En plus de la tristesse qu’elle traine et de ses problèmes, voilà qu’elle est mêlée à une histoire d’amour qui remonte à fort fort longtemps…

Cet album comparé aux précédents est beaucoup plus sombre. On retrouve une Cerise qui se pose beaucoup de questions, qui est triste et dont l’absence de son père la touche énormément. Cela montre que le personnage grandi et entre dans la période de l’adolescence. Pour accentuer davantage cette tristesse, Aurélie Neyret utilise des couleurs beaucoup plus ternes. Mais ses illustrations restent aussi magnifiques que dans les autres tomes et m’enchantent toujours autant.

Je conclurai cette critique en vous incitant toujours fortement à lire cette série car elle est toute mignonne. Elle est pleine de poésie et de douceur surtout grâce au talent d’illustratrice d’Aurélie Neyret. Je n’attends qu’une seule chose : un nouveau tome !

 

7Note 3_5

Barracuda T5

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Titre de la série : Barracuda

Titre du tome : Cannibales

Nombre de tome : 5

Auteur : Jean Dufaux

Illustrateur : Jérémy

Editeur : Dargaud

Nombre de pages : 56

Année de publication : 2015

Prix : 13€99

Genre : aventure

 

 

Résumé :Tandis que Raffy est otage des Espagnols, Maria, Goudron, Jean Coupe-Droit et Emilio fuient vers l’île des Ranelagh. La joie de retrouver le Barracuda est de courte durée. Cette île n’est pas plus hospitalière que Puerto Blanco : les tortures des Espagnols sont bien civilisées face au cannibalisme de la tribu des Moori ! Blackdog résistera-t-il à leur sorcier ? Le diamant du Kashar n’a pas fini d’éveiller les convoitises…
Un tome 5 rempli de rebondissements et de scènes de combats où l’on retrouve l’impressionnant Barracuda !

Critique : Ayant commencé cette série (ma critique des précédents tomes se trouve ici), j’étais très impatiente de retrouver toute l’équipe du Barracuda.

Attention pour ceux qui n’ont pas lu les 4 premiers tomes, je vous conseille de passer votre chemin au risque d’avoir de mauvaises surprises (attention Spoiler !).

Donc, après s’être fait tiré dessus Raffy est devenu l’otage des espagnols afin de demander, comme rançon, le diamant du Kashar à Blackdog. Quand à Maria, Goudron, Jean Coupe-Droit et Emilio, ils se dirigent vers l’île des Ranelagh. Sur celle-ci se trouve le Barracuda en piteux état. L’île est loin d’être déserte et ses habitants, les Moori sont de vrais barbares (bien pire que les tortures des espagnols à Puerto Bianco) ! Blackdog est retenu prisonnier par leur sorcier qui est bien décidé à savoir où est caché le diamant.

Bon après presque un an d’attente ce fut pas facile de me replonger dans cette histoire. Mon cerveau avait comme qui dirait fait un formatage sur cette BD sans sauvegarde bien sur (Oh le méchant !). J’ai finis par repêcher quelques souvenirs…

L’univers est toujours aussi fascinant. Contrairement aux premiers tomes le récit est beaucoup plus accéléré, on ne s’ennuie vraiment pas. L’histoire devient de plus en plus intéressante, le suspens est bien là tout au long de la bande dessinée pour nous donner des sueurs froides.

J’ai beaucoup aimé la découverte de l’île des Ranelagh, car jusqu’à maintenant le récit se passait essentiellement à Puerto Bianco. On y découvre un peuple de cannibales qui sont eux aussi à la recherche du Kashar. Sur cette île on voit également la puissance du diamant pour celui qui le possède.

Enfin, dans ce tome on assiste à un peu de combat, mais une révélation nous est dévoilée sur ce mystérieux diamant que tout le monde veut posséder… (Je vous laisse la découvrir).

 

 

9Note 4_5

Le Visiteur du futur : L’élu des Dieux

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Titre général : Le Visiteur du futur

Titre : L’élu des Dieux

Auteurs : François Descraques

Illustrateur : Gosh

Éditeur : Ankama

Année de publication : 2013

Nombre de pages : 48

Genre : Bande dessinée, cience fiction, aventure

Prix : 12€90

 

 

Résumé :En 2550, La Terre sera ravagée. Enfin, pour les survivants de 2550, elle est déjà ravagée. Sauf si on remonte le temps et qu’on annule les catastrophes qui l’ont menée à sa perte! Mais quand on veut sauver l’Humanité, il faut savoir bien s’entourer… Et l’avantage de voyager à travers l’Histoire, c’est de pouvoir recruter son équipe parmi les plus grands. Et il n’y a pas plus grand… qu’Alexandre le Grand !

 

Critique : Après avoir vu la série (critique ici), joué au jeu de société et avoir lu le roman (et celle là est par là), je me devais de lire la BD !

Nous retrouvons donc notre Visiteur dans une nouvelle aventure accompagné de son fidèle ami : le docteur Henry Castafolte. Dans cette BD le Visiteur cherche à recruter un fin stratège pour l’aider dans sa mission : annuler les catastrophes ! Il décide donc de remonter le temps pour trouver Alexandre le Grand. Hélas cela ne se passera pas comme prévu car ce dernier est très attiré par ce pouvoir…

Pour ce qui est de mon avis, j’ai été un peu surprise… Je m’attendais à une aventure digne de la série et malheureusement je ne l’ai pas retrouvé. L’histoire n’a pas vraiment de fil conducteur et l’humour ne m’a pas vraiment atteint.

Autre point négatif, la légèreté de la bande dessinée ! Malgré un dessin fort sympathique je me suis ennuyée ! Certes l’histoire se déroule entre la saison 1 et 2 de la série, ce qui laisse peut de marge de manœuvre mais quand même. L’idée de recruter un nouveau membre était très bonne, mais pas du tout assez exploité à mon goût ! J’aurai trouvé ça normal que la BD s’étire sur plusieurs tomes afin que l’intrigue se développe et devienne plus consistante.

Egalement, je m’attendais à retrouver Raph, Matéo et tous les autres… Et bien non le récit se focalise essentiellement sur le Visiteur et Henry. On aperçoit vite fait Raph et c’est tout. Cela m’a vraiment déplu car les personnages secondaires sont vraiment importants et construisent l’univers du Visiteur.

Au final il y a quand même quelque chose qui m’a plut dans cette BD : la couverture qui donne vraiment envie et la page 46 introduisant Judith…

Fan du Visiteur du Futur, je vous déconseille d’acheter cette bande dessinée car elle ne vaut pas vraiment son prix (ou alors acheté la juste pour embellir votre bibliothèque et votre collection). Par contre si vous hésitez à vous lancer dans le roman, je ne peux que vous dire de FONCER !

 

Yaxin, le faune Gabriel, tome 1

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Titre de la série : Yakin, le faune Gabriel

Titre du tome : Canto I

Auteur : Dimitri Vey

Illustrateur : Manuel Arenas

Editeur : Editions Soleil (Métamorphose)

Année de publication : 2010

Nombre de pages : 64

Genre : Bande dessinée, fantasy

Prix : 19€99

 

Résumé : C’est avant tout l’histoire de la rencontre entre Gabriel et Merlin, entre le plus petit des faunes et le plus grand des magiciens. C’est sur une île aux contours incertains, une île couronnée de forêts et peuplée de nymphes et de fées, que vivent Gabriel et Merlin. Comme tous les enfants, le petit faune veut tout savoir, tout connaître, tout comprendre. Il pose mille et une questions au magicien qui finit toujours par lui répondre, agacé mais aussi attendri par le petit faune. C’est ainsi que Gabriel découvre que les arbres parlent à ceux qui ont la patience de les écouter et que les rochers se souviennent de ceux qui ont été oubliés. Il apprend que le secret des fées n’est pas dans leur beauté et que même les mythes et les légendes finissent par disparaître. En découvrant la magie du monde qui l’entoure, Gabriel découvre aussi qu’il est des mystères cachés dans les profondeurs de la forêt qu’il vaut mieux ne pas connaître…

Critique : Cette petite BD m’a très vite intrigué par sa couverture que je trouve magnifique. J’ai eu donc envie d’en savoir plus sur ce faune Gabriel.

Dans ce livre il est question de magie : ses origines, ses objectifs et qui peut la manipuler. On rencontre un petit faune prénommé Gabriel, qui suit et pose énormément de questions à un magicien nommé Merlin. Ce dernier sait beaucoup de choses mais rencontre quelques difficultés lorsqu’il faut les expliquer à un enfant.

Je suis vraiment tombée sous le charme des illustrations de Manuel Arenas. Elles sont légères, douces et correspondent parfaitement à l’ambiance de la BD. Le coup de crayon est fin et permet vraiment de mettre en valeur la nature, qui est le thème principal du livre. J’ai eu vraiment envie de me promener dans ce monde imaginaire rempli de fées, de géants, de faunes…

Par contre une chose m’a beaucoup dérangé et c’est pour cela que je mets cette note, c’est le faune Gabriel. J’ai trouvé qu’il faisait trop enfantin. Du coup je me suis un peu ennuyée en lisant ce livre. Même si les thèmes abordés par Gabriel sont très intéressants, je n’ai pas pu les apprécier et sentir le côté philosophique. Également, le dessin du faune m’a un peu gêné.

A contrario, j’ai vraiment aimé le personnage du magicien qui est la source du savoir tout en restant très énigmatique. Les réponses qu’ils donnent sont toutes pleines de poésies et de douceur. J’ai eu envie de lui poser plein d’autres questions afin de découvrir ce monde.

Pour conclure, cette bande dessinée vaut le détour rien que pour les illustrations. Je ne me lasse pas de les regarder tellement elles sont belles.

Et pour vous le prouver voici quelques planches :

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Titre de la série : Lady liberty

Titre du tome : Le secret du roi

Auteur :  Jean-Luc Sala

Illustrateur : Aurore

Editeur : Soleil

Année de publication : 2014

Nombre de pages : 56

Genre : Bande dessinée, historique

Prix : 14€50

 

 

Résumé : Suivez les trépidantes aventures de Lady Liberty, agent spécial de Louis XVI ! « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré et le plus indispensable des devoirs. » La Fayette. Secrets d’État, espionnage, complots et trahisons, duels à l’épée, feu des mousquets et des canons, étreintes fougueuses sous la soie, répliques cinglantes. Liberté, Égalité, Fraternité ! Connaissez-vous les véritables origines de notre Révolution ? Saviez-vous que notre plus grande épopée nationale a commencé avec la guerre secrète des espions de Louis XVI pendant la Révolution américaine ? Saviez-vous que le plus redoutable de ces espions était une femme ? On l’appelait Liberty ! Lady Liberty !

Critique : Voilà un bout de temps que je ne m’étais pas plongée dans une petite bande dessinée. Et bien voilà c’est chose faite !

Cette BD raconte l’histoire de la révolution américaine au XVIIe siècle. Et oui il y a bien eu une révolution en Amérique à cette époque là. Cette révolution a également déclenché la notre qui a commencé par la guerre secrète des espions de Louis XVI. Parmi ces espions, un se démarqua, il était redoutable et très discret. Je dirais même discrète puisque cet espion est une femme qui se faisait appeler Lady Liberty !

Ce premier livre nous raconte les aventures de cette lady. On rencontre la chevalière d’Eon et sa fille adoptive Lya de Beaumont. Ses deux femmes font partie du « Secret du Roi », le réseau d’espionnage de Louis XV. Mais malheureusement ce dernier meurt et entraine ainsi la dislocation de leur organisation. Louis XVI qui accède au trône, demande impérativement que les documents possédés par la chevalière lui soit remis. Mais celle-ci est très entêtée, elle refuse catégoriquement, ce qui la met, elle et sa fille en grand danger.

Derrière tout cela il y a la révolution américaine, avec des conflits d’intérêts, géopolitiques, etc. La bande dessinée est truffée de combats épiques au mousquet. Et au premier plan on a de merveilleuses et belles femmes fortes qui se battent encore mieux que des hommes mais qui savent aussi usées de leurs atouts pour charmer.

Lady liberty va vraiment à l’encontre des clichés que l’on peut lire sur ce genre d’évènement. Je ne me suis pas du tout ennuyée en lisant ce livre. Il y a de l’action, du rebondissement, de la sensibilité. Je ne l’ai pas lâché avant de l’avoir terminer et même après je l’ai ré-ouvert pour admirer le graphisme.

En effet j’ai beaucoup aimé ce style graphique qui n’est pas commun. Je trouve que cela contraste bien avec le thème de la BD et lui permet d’être fluide et dynamique. Je pourrais même dire qu’il a quelques ressemblances avec le style manga.

Ce qui m’a beaucoup surpris c’est que cette BD s’inspire de faits réels. Certes le personnage de la chevalière d’Eon n’existe pas mais elle est inspirée d’une espionne qui a bien existé. Je ne pensais pas qu’a cette époque là des femmes pouvaient autant s’immiscer dans la politique et la guerre.

Je noterai un petit point négatif : j’ai trouvé que la BD manquait un peu de texte. J’aurai aimé en avoir un peu plus pour découvrir un peu plus les personnages, en savoir plus.

En résumé, cette bande dessinée est juste un petit bijoux ! Les dessins sont magnifiques et l’histoire me semble vraiment intéressante. J’ai hâte d’avoir la suite qui devrait bientôt sortir.

Je conseille vivement cette bande dessinée à tous et toutes, je suis quasiment sure qu’elle vous plaira si vous aimez bien sur les BD.

 

 

Snow et Lady Liberty

Fables T01

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Titre de la saga : Fables

Titre original : Fables, book 01: Legends in Exile

Titre : Légendes en exil

Numéro de tome : 1

Auteurs : Bill Willingham & Lan Medina

Editeur : Editions Urban Comics (Vertigo)

Année de publication : 2012

Nombre de pages : 144

Genre : Comics, bande dessinée

Prix : 15€

 

Résumé :Les héros de contes de fées existent et vivent parmi nous ! Chassés de leurs royaumes par l’Adversaire, les Fables trouvent refuge dans notre monde et établissent leur communauté au cœur même de New York. Mais loin du conte de fées, la sœur de Blanche-Neige, Rose Rouge, est trouvée assassinée, et c’est à Bigby, shérif de Fableville et Grand Méchant Loup repenti, de résoudre l’affaire. Deux suspects se détachent : Barbe Bleue, ex-amant de la jeune victime et serial killer compulsif, et Jack, bon à rien débonnaire descendu de son haricot.

Critique : Cette BD fut la première fois pour moi que je lisais un comics et en plus le premier conte revisité.

Fables raconte comment les personnages des contes sont atterris dans notre monde. Ils furent chassés de leur royaume par l’adversaire (un personnage assez mystérieux car il n’est que mentionné dans ce premier tome). Je pense que dans les prochains tomes on en sera beaucoup plus.

Dans ce premier tome on découvre leur communauté, Fableville. Elle est gérée par le maire (…) et plus précisément son adjointe, Blanche Neige. Celle-ci a un caractère bien trempé et lunatique. Par exemple il ne faut surtout pas lui rappeler son histoire avec les nains… Parait-il que ça la met dans tout ses états. Survient un évènement qui va la bouleverser : un crime a été commis dans l’appartement de sa sœur, Rose Rouge. Entre en scène le shérif Wolf (ancien Grand méchant loup), ainsi que deux suspects : Jack et Barbe bleue. Tout au long de la BD, on ne sait pas si la victime est encore en vie et qui est coupable…

L’enquête est mené par Wolf, qui peut avoir des méthodes d’interrogatoire peu conventionnelles. Il est mystérieux, ténébreux et quelque peu taquin avec Blanche. J’ai beaucoup aimé leurs échanges plus ou moins explosifs. On se doute que par la suite leur duo va évoluer et ils vont souvent faire équipe. Du coup s’agissant de sa sœur, Blanche va l’accompagner, malgré ses réticences et ses protestations. Même si on apprend qu’elle était fâchée avec sa sœur, on sent qu’elle est très impatiente de découvrir le meurtrier.

J’ai beaucoup aimé ce début d’histoire. Pendant toute ma lecture je me suis demandée qui était l’assassin. L’auteur a su semer le doute en moi entre Jack et Barbe bleue. Je trouve juste que c’est un peu dommage qu’il n’est pas plus semé le doute avec le 3ème suspect… Le dénouement est juste inattendu, mais je ne vous en dis pas plus, à vous d’aller le découvrir.

J’ai adoré Wolf qui est très ténébreux (et brun ça va ensemble ^^). Je trouve qu’il ressemble étrangement à Wolverine, ce qui me plait beaucoup. L’auteur et l’illustrateur ont su lui donné un petit côté animal (notamment avec son ombre) qui correspond parfaitement au personnage.

Par contre le personnage de Blanche Neige, m’a un petit peu énervé. Je l’ai trouvé trop charismatique et trop exigeante. Elle s’énerve pour un rien et devient un peu trop vulgaire par moment.

En parlant de vulgarité, cette bande dessinée n’est pas du tout tendre avec les mots. L’auteur utilise un langage très brut et familier qui m’a parfois un peu dérangé. On est loin des belles tournures de phrases présentent dans les contes. Je pense que l’auteur a voulu jouer sur ce contraste pour montrer que les contes s’adaptent parfaitement à notre époque.

Enfin, le gros point négatif qui m’a le plus gêné pendant ma lecture est le style des illustrations. Je n’ai pas du tout accroché ! J’avais découvert ce comics en voyant la couverture du tome 6. Je l’avais vraiment trouvé belle du coup je pensais que l’intérieur était pareil…

Au final ce fut peut être un peu trop de premières fois pour que j’apprécie pleinement cette bande dessinée… J’ai beaucoup apprécié l’histoire et les personnages et je pense que je continuerai la série pour voir si les dessins évoluent.

Je conseille donc ce comics à tous les fans des contes revisités. Ils trouveront dans cette BD bon nombre de références très sympathique.

 

 

7Note 3_5

Le Soufflevent T2

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Titre : Le Soufflevent

Titre du tome : Côtes pirates – Monts Andémiens

Auteur : Andoryss

Illustrateur : Xavier Collette

Editeur : Delcourt

Nombre de pages : 48

Année de publication : 2015

Edition : Delcourt

Prix : 14€50

Genre : bande dessinée, fantasy

 

 

 

Résumé :Une fois le Soufflevent en sécurité, Coline part à la recherche de Typhon, son chat ailé, devenu tacticien pour des pirates. De son côté, Sacha observe impuissant la montée du conflit entre les États Andémiens et l’Union Atlante. Perdus entre un océan et une guerre, Coline et Sacha devront faire front. Et quand vient l’heure de se battre, il faut prendre garde à ne pas se tromper d’allié.

Critique : Me voici replongée avec plaisir dans l’univers fantastique de Coline, Sacha et Thyphon. Pour découvrir mon avis sur le premier tome c’est par ici.

Pour ce nouveau tome on décrouvre de nouveaux personnages comme Flint, le capitaine des pirates. Je l’ai trouvé assez énigmatique et difficile à cerner (eh oui c’est un pirate). Tout au long de ma lecture je me suis posée des questions à son sujet : de quel côté est-il ? Va-t-il aidé Coline ? Tout comme avec Coline, il a réussi à me charmer avec ses belles paroles. Une certaine jalousie va s’installer entre Sacha et Flint car ce dernier devient proche de Coline.

Egalement on en apprend d’avantage sur les andémiens et l’union d’atlante ainsi que sur leur objectif. On découvre un des commandants andémiens qui entretient un lien secret avec un des personnages… Il est accompagné d’une aide de camp, qui à mon avis aura bientôt un rôle important à jouer.

Les trois personnages principaux du précédent tome sont plus ou moins séparés. Il trouve refuge chez les pirates. Thyphon est devenu le bras droit du capitaine des pirates. J’ai eu le sentiment qu’il séloignait de Coline. Cette dernière n’est pas indifférente au charme du mystérieux capitaine Flint. Elle s’est mise en tête de récupérer son chat. Sacha va se heurter plusieurs fois à Flint et va même finir dans une situation assez délicate… Durant ce passage, j’ai eu du mal à découvrir la vérité sur cette affaire. Je ne vous en dis pas plus sur eux…

Au sujet de l’histoire elle avance beaucoup plus vite que dans le tome 1. On n’a pas le temps de s’ennuyer, les conflits et la guerre sont aux portes de la ville neutre. Si l’aventure se développe rapidement, les personnages sont également beaucoup plus creusés, mais l’auteur laisse toujours une grosse part de mystère sur eux.

Une tension s’installe de plus en plus dans les planches qui sont découpées beaucoup plus serrées que dans le volume 1. La plaisanterie est finie, c’est la guerre ! Et tout le monde est concerné ! De ce fait, la BD est très énergique, on est submergé par des péripéties en veux-tu en voilà. L’humour qui fait mouche est toujours là (quoique un peu moins présent), et permet de détendre l’atmosphère par moment.

Du côté des illustrations, on a toujours des planches tres soignées et bourrées de détails (sans pour autant être noyé). Les couleurs sont splendides dans les tons chauds. Elles contrastent énormément avec le premier tome qui était dans des nuances de bleu et symbolisaient un univers doux. Dans ce tome c’est tout le contraire, l’album est plein de rebondissements (je pense que vous l’aurez compris).

Cependant avec tout ça, je craignais que cela ne parte dans tous les sens et qu’on assiste seulement à une belle palette de dessins, mais non. Tout est maîtrisé à la lettre, tout est bien pensé, à la fin de chaque tome on a qu’une envie c’est de lire la suite (et malheureusement il va falloir attendre…).

Enfin, en point négatif je relèverai que les pages sont un peu trop remplies en texte. J’ai eu l’impression de lire à la chaine. Par conséquent, je me suis moins concentrée sur les dessins et je les ai moins apprécié. A la fin de ma lecture j’ai refeuilleté l’album pour les contempler. Un autre point négatif (qui est plus personnel) c’est que j’ai eu du mal à me remettre dans l’ambiance de la BD (un an après c’est dur de replonger dans cet univers et de se souvenir des détails). Ainsi si vous commencez cette série je vous conseille d’enchainer les deux tomes.

Bref pour conclure, je suis complètement sous le charme de cette bande dessinée ! Je la conseille à tout le monde, elle mérite vraiment d’être lu !

Allez hopopop ! On fonce découvrir l’incroyable univers du Soufflevent !

 

9Note 4_5

La petite mort

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Titre : La petite mort T1

Nombre de tome : 2

Auteur : Davy Mounier

Editeur : Delcourt

Année de publication : 2013

Edition : Delcourt

Genre : Bande dessinée, humour

Prix : 15€50

 

 

 

Résumé : La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

 

Critique :  Cette petite bande dessinée me faisait de l’oeil depuis quelques temps avec sa couverture et son titre. J’ai finis par me décider à l’emprunter à la bibliothèque. Je vous laisse découvrir mon avis…

Tout d’abord l’histoire est plutôt bien trouvée : la Petite Mort est un enfant presque normal, il va à l’école, se fait des amis, tombe amoureux… Sauf que, quand il sera grand il reprendra le travail de son père : faucheur d’âme ! Le problème c’est que la Petite Mort veut devenir fleuriste… Tout au long du récit on assiste à l’apprentissage de La Petite Mort à devenir faucheur. Il commence par tuer des personnes iréelles grâce à la Woui You! (petits clins d’oeil à la nouvelle génération et aux jeux vidéos).

J’ai d’ailleurs apprécié ces petites caricatures des grandes marques connues de tous (Waldo, Hello Kittu…). Certaines m’ont fait beaucoup rire. Egalement, j’ai trouvé original d’insérer des moments d’actualité dans l’histoire. Cela permet de rendre la famile Mort plus réelle et de la rendre crédible.

Le passage où la mère de la Petite Mort regarde l’album photo de ce dernier m’a beaucoup amusé. On découvre la petite enfance du personnage : comment il est arrivé dans la famille, son arbre généalogique, sa première leçon… Pour contraster avec le recit les pages sont colorées ce qui donne un petit côté joyeux à la bande dessinée.

Par contre je n’ai pas du tout apprécié l’insertion de publicités. A chaque fois j’ai eu l’impression d’être devant ma TV et d’être coupé dans mon film… Je pense que c’était peut être le but recherché de l’auteur. Mais pour moi, un livre c’est justement le contraire il n’y a pas de coupures, enfin uniquement si on le pose. Même si certaines m’ont fait rire et qu’elles sont bien trouvées, je n’ai pas pu les apprécier, j’avais l’impression qu’elles tombaient comme un cheveu sur la soupe…

Autre point négatif, l’histoire de l’astronaute ! Je me suis demandée ce qu’elle venait faire ici. Elle m’a ennuyé et j’aurais préféré en savoir plus sur la Petite Mort que sur Buzz Aldrin… En parlant de celui-ci, on sait qu’il veut devenir fleuriste mais jamais il en parle à ses parents… Tout au long de la BD, ce point est laissé de côté. On peut même croire que la Petie Mort s’est résigné. Je trouve ça un peu dommage qu’il ne soit pas un peu plus rebelle avec ses parents… Peut être dans le tome 2…

Enfin je dirais que je n’ai pas vraiment été sensible à l’humour général de la bande dessinée… Je l’ai même trouvé lourd et gras par certains côtés. Pour moi, l’auteur a trop caricaturé les personnages secondaires. Certes certaines piques m’ont fait sourire, mais sans plus.

Pour conclure, cette BD fut une déception. Je m’attendais à quelque chose de drôle, pétillant, avec de l’humour noir. L’histoire reste sympathique et bien trouvée, mais je pense que cela aurait pu être beaucoup plus travaillé… Je tenterai peut être de lire la suite, mais ce ne sera pas une priorité…

 

 

6Note 2.5_5

Les carnets de Cerise : Le Dernier des cinq trésors

9782302042988_1_75Tire de la série : Les carnets de Cerise

Titre du tome : Le Dernier des cinq trésors 

Nombre de tomes : 3

Auteur : Joris Chamblain

Illustrateur : Aurélie Neyret

Editeur : Soleil

Année de publication : 2014

Editeur : Soleil (Métamorphose)

Genre : Bande dessinée

Prix : 15€95

 

Résumé : « Il était une fois… Quand j’étais petite, je me suis fait la promesse que si un jour, j’avais un journal intime, il commencerait comme ça. Il était une fois… ben moi, Cerise ! J’ai dix ans et demi et mon rêve, c’est de devenir romancière. Mon truc à moi pour raconter des histoires, c’est d’observer les gens, imaginer leur vie, leurs secrets. On a tous un secret enfoui que l’on ne dit pas, qui fait de nous ce que nous sommes… En ce moment, avec les copines, on observe quelqu’un de vraiment mystérieux… »

Critique : Voici le troisième tome de la bande dessinée Les carnets de Cerise. Adorant cette série (vous pouvez lire ma critique du tome 1 et 2 ici), je vous propose de découvrir ce nouveau tome et ce que j’en ai pensé.

Dans cet album on découvre une Cerise un peu plus agée, elle est rentrée au collège. Ce personnage a beaucoup évolué, elle est devenue plus mature. Par exemple elle ne cache plus des choses à sa mère. La bande dessinée commence par une très jolie lettre au père noël écrite par Cerise. Ensuite on a une petite présentation des amies de Cerise, avec des photos des petits gribouillages, comme si on était dans son journal intime.

L’histoire qui nous ait raconté ici se passe à la veille Noël, Cerise et ses amis vont faire une étrange découverte dans la réserve de Sandra, leur nouvelle amie. Celle-ci est relieuse de livres et souffre de problème de mémoire dû à un accident dans sa jeunesse. Cette découverte va énormément la bouleverser  car elle est l’élément principal de l’enquête. Cerise, toujours aussi curieuse, va tout faire pour élucider ce mystère. Grâce à cette découverte, on va en découvrir plus sur les personnage et se rendre compte qu’ils ont tous un lien entre eux.

Au niveau de mon ressenti, j’ai été un peu moins charmée par l’histoire. Je l’ai trouvé un peu trop simpliste et avec un peu moins de mystère. Certes on ne sait jamais où se trouve le prochain paquet, mais l’intrigue manque un peu de rebondissements. De plus je trouve que Cerise est trop perspicace ce qui la décrédibilise par rapport aux précédents albums. Elle résout l’énigme en deux trois mouvements (attention Sherlock Holmes n’a qu’a bien se tenir) ce qui m’a assez déplu. De ce fait l’histoire avance très vite, ainsi on ne savoure pas  (comme dans les anciens) la progression de l’enquête.

Au delà de cela la BD reste aussi délicieuse et la magie est toujours bien présente. La fin est juste magnifique est m’a beaucoup ému. Les dessins sont d’une douceur et exprime bien la saison d’hiver. Quand on lit cette BD on se sent dans un petit cocon douillet avec une petite fraîcheur hivernale. Le mieux pour lire ce livre est un temps d’hiver, un thé et une cheminée qui réchauffe l’atmosphère.

Bref cet album est un petit bijoux de douceur comme les premiers tomes, avec des petites notes de nostalgie et quelques évolutions qui m’ont un peu déçues.

 

Elyne

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Titre de la série : Elyne

Titre des tomes : Le bestiaire des filles, Quartier lutin, Ennemis intimes

Nombre de tome : 3

Auteur :  Eric Corbeyran

Illustrateur : Ludo Lullabi

Editeur : Soleil

Année de publication du premier tome : 2012

Nombre de pages : 48

Genre : bande dessinée, aventure, fantasy

Prix : 14€50

Résumé : Aujourd’hui, à Hoon-Gaye, c’est le mariage d’Elyne et Terg-Moon l’épicier! Jamais la jeune fille n’aurait imaginé une union aussi prestigieuse !
Mais elle ignore que les dieux lui ont préparé une surprise… Le jour de ses noces, elle est enlevée par les Démons Blancs!
Secourue par le mystérieux Guntheek, Elyne va pouvoir découvrir les secrets de ses origines et affronter son destin !

Critique : Je vous propose ici une petite bande dessinée composée de 3 tomes avec pour héros une jeune fille aux apparences normales.

L’histoire commence dans le vilage de  Hoon-Gaye, où on s’apprête à célébrer le mariage d’Elyne et Terg-Moon, le plus bennet du village mais également le plus riche. En somme un vrai conte de fée qui débute. Mais les dieux qui manipulent le destin de chacun avec des dés en ont décidé autrement. Ainsi le jour de son mariage la jeune Elyne va se faire enlever avec toutes les jeunes filles du village par des dragons blancs. Pourquoi ? Qui sont-ils ? Cela on le saura peut-être plus tard… Ainsi Elyne va découvrir petit à petit qui elle est vraiment. Elle fera des rencontres très étranges comme les élémentaires ou encore l’intrigant Guntheek. Bref je vous en dis pas plus sur l’histoire…

Le premier tome fait vraiment office d’introduction. L’histoire se met en place petit à petit. Beaucoup de questions sont laissées en suspend ce qui donne un côté addictif à la bande dessinée. (Il vaut mieux avoir le tome 2 à proximité si on commence à lire cette saga). Tout au long de l’histoire le rythme est soutenu -ni trop lent ni trop rapide, on a vraiment pas le temps de s’ennuyer !

Au niveau de mes impréssions j’ai été partagé tout au long de ma lecture. J’ai adoré les dessins, la lumière, le contraste, les couleurs sont gérées parfaitement. Ludo Lullabi a fait un travail extraordinaire ! Vous pouvez le retrouver dans Lanfeust et World of Warcraft. Le graphisme m’a fait pensé tantôt à un jeu vidéo, tantôt à un dessin animé. Grâce au design très soigné on identifie rapidement les protagonistes. J’ai vraiment été sous le charme de ce graphisme, de ces couleurs si franches mais qui se marient bien avec le style fantasy de la BD. J’ai été envoutée dès les premières vignettes par cet univers.

Par contre même si l’histoire est rythmée et remplie d’enigmes, je l’ai trouvé relativement simpliste et peut être trop condensée. Un tome 4 aurait peut être été nécessaire pour laisser plus de place à la description et l’explication de certaines choses. J’irais presque jusqu’à dire que je me suis ennuyée par moment. Pour ma part j’ai trouvé que la fin était un peu trop « tout est bien qui finit bien », j’aurais aimé un peu plus de difficulté et de résistance de la part des méchants… Mais cela reste une BD destinée à la jeunsse.

Pour conclure sur cette chronique, je reste en admiration sur le travail des illustrations. Je ne me lasse pas de regarder les couvertures. Je conseille cette bande dessinée à tous ceux qui sont sensibles aux graphismes et qui ont un petit faible pour les univers fantastiques.

 

7Note 3_5