Eclosia ou l’Ecosse des légendes

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Titre : Eclosia ou l’Ecosse des légendes

Auteur : Nathalie Bagadey

Éditeur : Autoédité 

Année de publication : 2014

Nombre de pages : 248

Genre : Voyage, Fantasy

Prix : 18€

 

Résumé : C’est pour y donner sa toute première conférence en économie du tourisme que Clo se rend en Écosse. Mais elle se retrouve très vite bien loin de l’Université d’Édimbourg… Son chauffeur, le séduisant Ian MacLeod, l’embarque en effet dans un périple inattendu au cours duquel toutes ses certitudes vont basculer. Tandis que le cœur de la jeune femme succombe progressivement au charme envoûtant du pays (et de son guide), son esprit, lui, est en plein tumulte car à chaque étape une nouvelle interrogation se pose à elle : pourquoi lui arrive-t-il tout à coup autant d’évènements étranges ? D’où sortent tous ces êtres fantastiques qu’elle trouve sur son chemin ? Pourra-t-elle concilier la vie moderne qu’elle s’est choisie avec des attentes d’un autre âge ? Suivez Clorinde sur les routes écossaises et vivez ses rencontres improbables avec des créatures issues des plus anciennes légendes celtiques… Et s’il suffisait d’y croire ?

Critique : Après une longue (très longue) panne de lecture, je me suis enfin replongée dans un bouquin. Je vous présente celui qui m’a redonner l’envie de lire : Eclosia ou l’Ecosse des légendes !

Mais pourquoi celui-là plutôt qu’un autre me direz-vous… Tu en as tellement dans ta PAL… Et bien tout d’abord son titre, « l’Ecosse des légendes »… Découvrir le folklore écossais dans un roman de voyage rien de tel pour me motiver ! Ensuite, la taille, environ 250 pages c’est parfait ! Bref, je pourrais citer d’autres points comme la couverture, qui inspire du mystère, une envie d’évasion… Mais je vais m’arrêter là et parler de l’histoire et de mon ressenti.

Donc, on suit la vie de Clorinde, une jeune étudiante qui prépare une thèse sur l’économie du tourisme.  Elle se rend en Écosse, pour donner une conférence. Mais dès son arrivée sur le sol des Highlanders, les choses ne se passent pas comme prévus. Elle est attendue par Ian, un bel écossais qui lui informe que la date de sa conférence est reportée de 5 jours.

Il faut savoir que Clo, pour les intimes, est très rationnelle et n’aime pas les imprévus. Elle a la tête sur les épaules et sa seule fantasie (qu’elle cache très bien) est sa passion pour les romans de fantastique. Si bien que lorsque le jeune homme lui propose de faire un tour du pays elle ne sait pas quoi répondre. Cependant, après quelques minutes de réflexion, elle finit par accepter. Et la voilà partie pour ce voyage, avec ce mystérieux inconnu qui est un spécialiste des petits être féériques.

Leur début de relation est très houleux. Clorinde a du mal à prendre au sérieux le domaine de recherche de Ian. Elle le prend presque pour un illuminé tellement celui-ci est passionné par l’imaginaire et les mythes de son pays. Mais également, elle ressent une certaine attirance pour lui, peut-être est ce du à son caractère mystérieux ? Toujours est-il que ce bel écossais ne l’a laisse pas indifférente…

Mon ressenti sur ce roman est partagé. Il y a de très, très bonne idées à commencer par le sujet. Avec Clo on est transporté dans une Ecosse que l’on n’a pas l’habitude de voir ; celle des légendes. Le mélange de genre entre récit de voyage, encyclopédie romance et fantasy est très bien dosé. J’ai très bien apprécié les petites citations en début de chapitre sur les créatures. Elles annoncent ce que va rencontrer nos personnages. La romance entre nos deux personnages est très douce et vraiment mignonne. On rêve de tomber sur un bel écossais, protecteur, gentil (mais pas trop).

Par contre, je me suis sentie très frustrée en refermant le livre. L’histoire est trop courte à mon goût ! Beaucoup de questions restent en suspens ! Comme par exemple que devient la banshee qui les poursuit ? Les personnages secondaires sont trop peu décrit. Ils sont trop en retrait et trop superficiels à mon goût. Il manque un soupçon de quelque chose.

Enfin j’ai trouvé que Clorinde accepte facilement et rapidement sa « nouvelle condition ». Elle qui nous ai décrit comme une personne cartésienne, il aurait été nécessaire qu’elle hésite beaucoup plus et se pose beaucoup plus de questions.

En conclusion, même si il manque quelques pages à ce roman, il en quand même réussi à me captiver et a me faire rêver d’une Écosse pleine de petits êtres (plus ou moins amicaux d’ailleurs). J’éprouvais déjà l’envie de voyager dans les terres des Highlands, j’en ai encore plus envie à la fin de ma lecture.

 

9Note 4_5

La septième face T1

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Titre de la série : La Sptième face

Titre du tome : Et la grande coasseuse créa le Cube

Auteur : Svetlana Kirilina

Éditeur : Champidents

Année de publication : 2015

Nombre de pages : 300

Genre : Fantasy, humoristique

Prix : 12€50

 

Résumé : Perdu au fin fond d’une galaxie, tourne un monde cubique. Oui, oui, parfaitement. Un immense Cube avec ses Faces, ses Arêtes et ses habitants qui vouent un culte à la Grande Coasseuse. Et dans ce monde étrange peuplé de mordantes à épines et de sauterelles à dents de sabre, le jeune Machin Schauze découvre que son oncle lui a légué un bien encombrant héritage…

Critique : Tout abords je tiens à remercier Svetlana pour m’avoir proposé l’envoi de ce roman. J’ai mis quelques temps à le lire et je m’en excuse, j’ai été pas mal occupée ces derniers temps… Sans plus attendre je vous livre mon avis sur cette lecture.

L’histoire se passe sur une planète cubique (ok ça annonce déjà la couleur). Dans ce monde on peut trouver des habitants qui adorent leur dieu (ou leur déesse ?!) : La Grande Coasseuse (WTF ?!), des plantes quelques peu étranges (mordantes à épines, arbres à pâquerettes…) mais aussi des sauterelles à dent de sabre, etc. Et parmi tout ce beau monde, on a notre héros : Machin Shauze ! Celui-ci est affublé d’une mission léguée par son défunt oncle : résoudre l’énigme de la face caché… Pour Machin c’est un véritable cauchemar, car il a une sainte horreur des plantes et de tout ce qui peut perturber sa tranquillité. De plus il doit faire équipe avec un personnage aussi fêlé que son oncle ! Bref notre héros n’a pas finit d’en voir de toutes les couleurs…

Dès les premières lignes, on ne peut que rire. Le duo de personnages qui est formé est tout simplement hilarant ! Entre un Machin peureux qui ignore tout du monde et un crapaud (Kras Poth) intrépide et qui sait énormément de choses ; il est impossible de s’ennuyer. On s’attache rapidement à notre cher Machin. Au départ on peut se demander : mais c’est quoi ce héros qui râle tout le temps et ce monde complètement farfelu ? Ou l’auteur veut en venir ? Mais très vite l’intrigue prend place et tout en continuant de rire on suit avec plaisir les aventures de Machin et Crapaud.

L’histoire est un peu longue à se mettre en place. On peut se demander  où l’auteure veut en venir et surtout l’univers n’est pas facile à comprendre : un cube avec ses faces qui constituent des sortes de pays. Finalement on arrive à se représenter ce monde, car l’auteure nous le décrit tout en laissant une part d’imaginaire.

Parlons un peu du style de l’écrivain. Si vous ne connaissez pas l’écriture de Svetlana Kirilina, il se peut que vous ayez du mal à entrer dans l’univers. Son style baigne complètement dans l’absurde ! Il m’est même arrivée de me demandé où elle allait chercher tout ça… C’est surement grâce à un charme de la Grande Coasseuse ou elle a été contaminé par la mousse qui pousse (référence à un autre de ses romans. Vous pouvez d’ailleurs retrouver ma critique ici). On rigole du début à la fin ! Mais attention ce n’est jamais trop lourd, on reste dans le délire bonne enfant et léger.

Bref, je vous conseille fortement son roman pour prendre une bouffée de fous rire. C’est léger, ça se lit facilement et surtout c’est original ! Et en plus ça sera une trilogie donc 3 fois plus de rire ! J’attends avec impatience la suite des aventures de Machin. La fin du premier tome laisse présager que le héros n’a pas finit d’en voir des vertes et des pas mûres ainsi que de se faire mordre les gambettes. A suivre…

 

9Note 4_5

Witch song

Witch songTitre: Witch song         halloween

Auteur: Amber Argyle

Éditeur : Lumen

Année de publication: 2014

Nombre de pages: 457

Genre: fantasy, Young adult

Prix: 15

 

 

Résumé: Dans les profondeurs de la forêt, à l’abri de la haine des habitants du village voisin, Brusenna mène une existence paisible aux côtés de sa mère. Elle sait simplement qu’elle est une sorcière, une des Gardiennes de la nature qui contrôlent les éléments par la force de leur chant. Quand, un matin, sa mère l’abandonne pour aller combattre un ennemi dont elle ignore tout, le monde de Brusenna bascule.
Jeune et sans expérience, elle se retrouve seule dans un pays ravagé par la sécheresse, où se lève le vent de la guerre Les Chasseurs ne tardent pas à la débusquer, car elle est désormais la dernière. La dernière des sorcières. Avec une seule mission : survivre. Et un seul allié, le Protecteur chargé de l’amener à bon port. La dernière des sorcières parviendra-t-elle à empêcher leur chant de s’éteindre ?

Critique Eilarock

Publié le 30 septembre 2015

Critique : Ce roman m’attirait depuis sa sortie. La couverture est juste magnifique, elle m’intriguait au plus haut point. Le résumé aussi d’ailleurs, il reste très mystérieux et donne vraiment envie… Malheureusement comme le dit le proverbe : l’habit ne fait pas forcément le moine…

En effet malgré une belle écriture, je n’ai pas succombé aux charmes de Brusenna et de ses aventures.  L’histoire m’a parut très plate voir même sans intérêt. Une centaine de pages écoulées et toujours rien de bien intéressant. Des petites interactions par-ci par-là mais rien qui donne envie de poursuivre la lecture. La méchante sorcière fait appel à de simples humains pour s’occuper de Brusenna. J’aurais préféré voir des créatures maléfiques ou des humains « modifiés ». Mais non de simples chasseurs (qui plus est pas très intelligents).

Concernant cette sorcière Espen, on ne sait quasiment rien de ses projets. Bon cela laisse du mystère mais quand même. Je me suis beaucoup posée la question de pourquoi kidnappe-t-elle toutes les sorcières ? Et puis on nous parle de ce personnage mais pendant environ toute la moitié du bouquin on ne la voit pas. Elle est seulement évoquée par deux trois personnages, je trouve cela dommage.

Le personnage de Brusenna est si naïve que cela en devient même affligeant. Elle fait confiance à n’importe qui, alors qu’elle sait très bien que bon nombre de personnes n’aiment pas les sorcières. De plus, elle n’utilise pas ses pouvoirs pour se défendre. Pire elle a besoin d’un protecteur… Je l’ai  vraiment trouvé niaise à plusieurs reprises.

Autre chose qui m’a dérangé, pourquoi la mère de Brusenna ne souhaite t’elle pas qu’elle devienne une sorcière ? Ok ça la protège contre Espen (et encore), mais elle reste très vulnérable par rapport aux habitants. Et c’est quoi cette mère qui abandonne son enfant sans défense ?

Bref je n’ai pas pu finir cette lecture qui pourtant me tentait bien. Certes le livre est destiné pour la jeunesse, mais je ne suis pas sure que j’aurais plus accroché à cet âge…

D’après des avis le tome 2 relève le niveau. Je tenterais peut être de m’y plonger, mais pour l’heure, je vais essayer de dénicher un roman plus plaisant.

 

4Note 1.5_5

Critique Missgourmande

Publié le 4 novembre 2014

Critique : Voici ma dernière lecture du HallowOctober et après ça en sera fini.

Bon déjà ce livre est juste magnifique. La couverture est superbe, et toute douce.

Ce roman nous relate l’histoire de Brusenna, une jeune sorcière qui vit avec sa mère recluses de la société. Sa mère est amenée à la quitter rapidement, et il se trouve qu’en fait elle est la dernière sorcière libre. Toutes les autres sont détenues par la sorcière noire, Espen. Elle décide donc de partir libérer les autres magiciennes.

L’auteure nous a crée un très bel univers, bien complet et nous donne les clefs pour le comprendre au fil de l’histoire. On pourrait lui reprocher tout de même de passer trop vite sur certains évènements, et de nous proposer des résolutions de problèmes beaucoup trop simples.

Brusenna représente le passage de l’adolescente à la jeune femme. Elle part de chez elle naïve, craintive et doutant d’elle-même et va évoluer en une jeune femme plus affirmée, se faisant confiance (bon pas tout le temps) et surtout courageuse. Bon alors après moi j’ai quand même des doutes sur une jeune fille qui part exterminer la dernière sorcière (qui au passage a vaincu tout le monde) en se doutant qu’il y a de fortes chances qu’elle y passe et elle a peur des insectes !!!

Autre point positif c’est que l’on n’a pas le temps de s’ennuyer. Entre les combats, l’apprentissage de sorts, la chasse aux sorcières l’auteure ne nous laisse que peu de temps de répit.

L’originalité de ce roman tient à la façon dont découle la magie. Il n’y a pas de baguettes magiques, de mains possédant de terribles pouvoirs, il y a juste la voix et des chansons/poèmes.

Un bon roman à lire, qui malgré quelques facilités, est un plaisir à découvrir.

 8Note 3.5_5

La Griffe et le Sang

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Titre : La Griffe et le Sang

Auteur : François Larzem

Editeur : Le Pré aux Clercs (Pandore)

Année de publication : 2013

Nombre de pages : 308

Genre : fantasy

Prix : 16€

 

Résumé :« Cruauté et volupté entraînent l’ivresse du sang ».
Mina, jeune Tsigane au caractère trempé, trouve refuge avec sa mère dans une vallée des Carpates. Très vite, elles sont en proie aux tourments des villageois. Ils les obligent à porter un manteau à capuchon rouge, la marque d’infamie. Mais arrive un mercenaire vêtu de noir, à la beauté du loup qui décide de les protéger. Mina pense avoir trouvé la paix quand ses cauchemars commencent. Un chevalier à l’armure écarlate vient la visiter en songe : Vlad, jadis seigneur du pays, dont la réputation de cruauté le désignait comme Dracul, le fils du démon. Un lien les unit…

Critique : Pour commencer ce roman traînait depuis pas mal de temps dans ma PAL. Je repoussais toujours le moment de le prendre pour le découvrir. Je me suis enfin décidée à l’ouvrir et à plonger dans son univers. Je m’attendais à une énième copie de Twilight avec des vampires des loups garous, de l’amour… Bref un roman qui surfe sur le succès de cette série. Au final je fut très surprise par cette lecture.

L’histoire nous raconte l’exil de deux tziganes : Mina et sa mère. Elles fuient la ville qui les avait accueilli pendant longtemps car celle-ci est ravagée par les guerres. Elles décident de rejoindre la Transylvanie et les Carpates pour honorer la mémoire du père de Mina. Arrivées dans une vallée elles s’installent au bord du lac où elles espèrent vivre paisiblement. Bien évidement ça ne sera pas le cas, car certains villageois se méfient voir même méprisent ses « sorcières de manouches ». S’ajoute à cela des faits mystérieux qui aggravent le cas des deux femmes…

Mon envie de lire ce livre a vraiment grandit au fil de ma lecture. Plus l’histoire avançait plus je devenais addict. Pour tant ce livre n’a rien d’extraordinaire, je ne comprends même pas pourquoi je l’ai lu aussi rapidement (environ 4 jours, c’est un records pour moi !).

Le début du roman semble être totalement réel, si on met de côté les rêves très étranges de Mina. Il faut attendre, environ le milieu du livre pour avoir des éléments fantastiques et vraiment à la toute fin pour découvrir des créatures bien connu de la littérature fantasy. J’ai très apprécié le fait que certaines légendes ou contes prennent vie dans ce roman.

D’ailleurs les contes sont très présents dans ce roman. Ils sont revisités et mélangés ce qui donne un agréable méli-mélo qui passe bien. On a Le petit chaperon rouge, les trois petits cochons, Dracula et même les contes des milles et une nuit (à travers les récits du père de Mina et de Viorel). Certains sont même tellement bien intégrés à l’histoire que j’ai eu du mal à les reconnaître…

L’univers est très réaliste. L’auteur a souhaité nous montrer comment était traité les tziganes à cette époque (et ce n’est pas forcement tout rose). Nos deux héroïnes sont maltraitées, persécutées, attisent la colère et la convoitise. Franchement l’auteur n’y est pas allé de main morte ! Je trouve même que pour un roman destiné à la jeunesse il est assez violent par moment (j’en ai presque encore des frissons).

Quand aux personnages, ils sont assez attachants. Mina m’a beaucoup plut. C’est une jeune fille courageuse à qui il lui arrive des malheurs dont elle surmonte comme elle peut. Un grand mystère plane autour d’elle : ses rêves étranges, son passé qu’elle ne connaît pas… Bref tout un tas de choses que l’on apprend avec elle au fil de notre lecture. A contrario, sa mère m’a semblé beaucoup plus fragile et surtout très naïve. Viorel m’a beaucoup intrigué. C’est un personnage très mystérieux. A plusieurs reprise je me suis demandée pourquoi il agissait de la sorte, quel était son but ? (c’est à la toute fin que l’on en apprend plus sur lui).

Pour ce qui est de la fin on ne s’attend pas du tout à cela. L’auteur n’hésite vraiment pas à malmener voir même torturer ses personnages (presque aussi cruel que George R.R. Martin). On apprend également beaucoup de choses sur l’enfance de Mina. Face aux épreuves qu’elle traverse, Mina devient une vrai femme.

Je conseille ce roman aux amateurs de contes revisités. Ce n’est pas vraiment une réécriture de contes comme on a l’habitude d’en voir, mais vous verrez, vous ne serez pas déçu.

 

 

7Note 3_5

Yaxin, le faune Gabriel, tome 1

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Titre de la série : Yakin, le faune Gabriel

Titre du tome : Canto I

Auteur : Dimitri Vey

Illustrateur : Manuel Arenas

Editeur : Editions Soleil (Métamorphose)

Année de publication : 2010

Nombre de pages : 64

Genre : Bande dessinée, fantasy

Prix : 19€99

 

Résumé : C’est avant tout l’histoire de la rencontre entre Gabriel et Merlin, entre le plus petit des faunes et le plus grand des magiciens. C’est sur une île aux contours incertains, une île couronnée de forêts et peuplée de nymphes et de fées, que vivent Gabriel et Merlin. Comme tous les enfants, le petit faune veut tout savoir, tout connaître, tout comprendre. Il pose mille et une questions au magicien qui finit toujours par lui répondre, agacé mais aussi attendri par le petit faune. C’est ainsi que Gabriel découvre que les arbres parlent à ceux qui ont la patience de les écouter et que les rochers se souviennent de ceux qui ont été oubliés. Il apprend que le secret des fées n’est pas dans leur beauté et que même les mythes et les légendes finissent par disparaître. En découvrant la magie du monde qui l’entoure, Gabriel découvre aussi qu’il est des mystères cachés dans les profondeurs de la forêt qu’il vaut mieux ne pas connaître…

Critique : Cette petite BD m’a très vite intrigué par sa couverture que je trouve magnifique. J’ai eu donc envie d’en savoir plus sur ce faune Gabriel.

Dans ce livre il est question de magie : ses origines, ses objectifs et qui peut la manipuler. On rencontre un petit faune prénommé Gabriel, qui suit et pose énormément de questions à un magicien nommé Merlin. Ce dernier sait beaucoup de choses mais rencontre quelques difficultés lorsqu’il faut les expliquer à un enfant.

Je suis vraiment tombée sous le charme des illustrations de Manuel Arenas. Elles sont légères, douces et correspondent parfaitement à l’ambiance de la BD. Le coup de crayon est fin et permet vraiment de mettre en valeur la nature, qui est le thème principal du livre. J’ai eu vraiment envie de me promener dans ce monde imaginaire rempli de fées, de géants, de faunes…

Par contre une chose m’a beaucoup dérangé et c’est pour cela que je mets cette note, c’est le faune Gabriel. J’ai trouvé qu’il faisait trop enfantin. Du coup je me suis un peu ennuyée en lisant ce livre. Même si les thèmes abordés par Gabriel sont très intéressants, je n’ai pas pu les apprécier et sentir le côté philosophique. Également, le dessin du faune m’a un peu gêné.

A contrario, j’ai vraiment aimé le personnage du magicien qui est la source du savoir tout en restant très énigmatique. Les réponses qu’ils donnent sont toutes pleines de poésies et de douceur. J’ai eu envie de lui poser plein d’autres questions afin de découvrir ce monde.

Pour conclure, cette bande dessinée vaut le détour rien que pour les illustrations. Je ne me lasse pas de les regarder tellement elles sont belles.

Et pour vous le prouver voici quelques planches :

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Tryskellia T1

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Titre de la série : Tryskellia

Titre du tome : Le crépuscule des sirènes

Nombre de tomes : 4

Auteur : Didier de Vaujany

Editeur : Beaurepaire

Année de publication : 2013

Nombre de pages : 327

Genre : fantasy

Prix : 20€

 

 

Résumé : Sur la lande des Hautes Citadelles, la reine Lyianne célèbre les dix ans de ses filles Iréade et Harmonéï, entourée des illustres peuples de l’ancienne Alliance. Dix ans de paix aussi, depuis le sacrifice du prestigieux cercle des douze sorciers, depuis la chute du traître Volgardh. Pourtant, a coeur des terres du Brûle-d’Âmes, une ombre oeuvre pour prendre le pouvoir sur le monde, le faire basculer dans les ténèbres. L’attaque est sournoise, dirigée contre les jeunes héritières du royaume. Grands-Elfes, Halghorns, Elfelynes, Humains et autres peuples s’unissent alors contre ces nouvelles ennemies, Edénaïr et Raya, Sirènes jadis bannies, sorcières aux pouvoirs de magie noire retrouvés. Le Sanctuaire de l’île d’Ardance n’est désormais plus leur terre d’exil, mais leur imprenable forteresse…

Critique : Lors du salon Grésimaginaire, j’ai rencontré Didier de Vaujany un auteur de la région Rhône Alpes. Intriguée par la couverture de son roman je me suis arrêtée devant son stand. Ainsi l’auteur m’a très vite ensorcelé avec ses explications et ses extraits qui m’ont donné très envie de lire ce roman.

Ce livre fait partie d’une série composée de 4 tomes. Ce premier manuscrit donc, nous raconte l’histoire de deux jeunes princesses habitantes de Tryskellia. Malheureusement, il leur arrive une chose bien triste lors de leur dixième anniversaire : elles sont victime d’un maléfice jeté par d’étranges créatures. De là va commencer une quête pour contrer ce sortilège afin de leur rendre la beauté et la joie qu’elles avaient par le passé.

Le récit est conté sous le principe des tiroirs. Je m’explique un petit peu. L’histoire est racontée par un journaliste qui nous conte sa rencontre avec Tara, un personnage très étrange issu de notre monde mais qui connaît très bien Tryskellia. Celle-ci va nous raconter également l’histoire par l’intermédiaire d’un autre personnage… Oulala pas facile à suivre me direz-vous… Mais l’auteur a trouvé comment ne pas nous perdre : à chaque changement d’époque/monde il nous le signale par un triskel en gras. Petit détail qui me choque un peu c’est qu’il est un peu déformé (mon côté proportionnaliste qui ressort)…

Je dois vous dire que mon avis est très contrasté. Les premières pages m’ont vraiment envoutées même si elles se passent dans notre monde. L’univers est très riche et documenté, la science est du moins au début le thème principal ; de grands chercheurs sont cités. Bref un bon roman steampunk qui commence. Mais ce n’est qu’une mise en bouche, ce n’est pas l’histoire principale ce que je regrette fortement.

L’intrigue sur le personnage d’Alexandra est très prenante, on a envie d’en savoir plus. Mais très vite on bascule dans le monde de Tryskellia (très étrangement d’ailleurs). De nouveaux personnages entrent en scène ce qui m’a un peu perturbé… Je m’attendais vraiment à recroiser Alexandra, ses parents, le professeur, mais non. Pendant un grand laps de temps ils sont absents.

Lors de la fête des 10 ans des deux princesses chaque peuple est invité. L’auteur en profite pour nous faire une description assez poussée de ces créatures, ce que j’ai trouvé un peu lourd. J’aurais préféré qu’il nous les décrive au fur et à mesure qu’on les rencontre réellement.

Autre point négatif, l’histoire. Certes, elle est très intéressante et riche en actions et en rebondissements, mais je l’ai trouvé assez gentillet. Les peuples sont tous très aimables entre eux et chaque difficultés rencontrées par les héros sont rapidement contrées par des solutions ou des pouvoirs plus puissants. Je citerai juste un passage : le magicien Idwall est délivré par deux halgorns. Idwall est à bout de force (je ne vous dis pas pourquoi) et il a besoin de deux talismans pour retrouver tous ses pouvoirs. Comme par hasard les deux héros en ont un chacun… Bref j’ai trouvé cela un peu trop facile.

J’ai trouvé également que beaucoup de questions et d’interrogations (aux sujets de choses qui je pense mériteraient de rapides explications) restent en suspens. Par exemple, on nous parle souvent du traître Volgardh, qu’il a plongé Tryskellia dans le néant, mais on ne sait pas pourquoi il l’a fait, ni comment il a été anéanti…

Le combat final m’a aussi assez déçu. Je m’attendais à un peu plus de résistance de la part de l’adversaire. Quelques pertes sont à déplorer du côté de l’alliance mais je trouve qu’ils s’en sortent plutôt bien.

Pour finir sur les points négatifs l’épilogue est assez étrange, on rebascule dans notre monde avec le retour de la famille d’Alexandra chez elle. Des créatures de Tryskellia sont venues voler une invention (mais pourquoi ?!). Tara et un personnage dont je ne vous dis pas le nom viennent secourir la famille juste à temps. J’ai trouvé que cet épilogue donnait envie de lire la suite mais tombait un peu comme un cheveu sur la soupe.

Cette lecture fut quand même plaisante à lire notamment par la magnifique plume de Didier qui m’a ensorcelé. J’ai aimé me balader dans l’univers riche qu’il a créé. On rencontre une foule de créatures fantastiques : grands elfes, amazones, nains, sirènes et j’en passe. De plus ce roman est truffé de petits moments amusants qui permettent une détente complète. Didier a vraiment fait preuve d’un travail recherché tant sur le plan grammatical que sur le plan de l’univers.

Je ne m’attarderai pas sur les personnages car ils sont nombreux. Je n’ai pas de préféré ni de détesté car au final on n’en sait que trop peu sur leur histoire. Je dirai juste que les deux princesses m’ont un petit peu énervées par moment de par leur manque courage…

Pour conclure je trouve que ce premier tome ressemble beaucoup à un conte. C’est une belle histoire qui nous est racontée. Mais pour ma part il manque un petit quelque chose et beaucoup trop de questions restent sans réponses. J’espère que tout cela sera amélioré dans les prochains tomes…

Pour en savoir plus sur l’auteur et l’univers : C’est par ici !

 

6Note 2.5_5

Mais mention spéciale pour l’univers très fournit et sur le texte qui est très bien écrit.

 

Le Soufflevent T2

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Titre : Le Soufflevent

Titre du tome : Côtes pirates – Monts Andémiens

Auteur : Andoryss

Illustrateur : Xavier Collette

Editeur : Delcourt

Nombre de pages : 48

Année de publication : 2015

Edition : Delcourt

Prix : 14€50

Genre : bande dessinée, fantasy

 

 

 

Résumé :Une fois le Soufflevent en sécurité, Coline part à la recherche de Typhon, son chat ailé, devenu tacticien pour des pirates. De son côté, Sacha observe impuissant la montée du conflit entre les États Andémiens et l’Union Atlante. Perdus entre un océan et une guerre, Coline et Sacha devront faire front. Et quand vient l’heure de se battre, il faut prendre garde à ne pas se tromper d’allié.

Critique : Me voici replongée avec plaisir dans l’univers fantastique de Coline, Sacha et Thyphon. Pour découvrir mon avis sur le premier tome c’est par ici.

Pour ce nouveau tome on décrouvre de nouveaux personnages comme Flint, le capitaine des pirates. Je l’ai trouvé assez énigmatique et difficile à cerner (eh oui c’est un pirate). Tout au long de ma lecture je me suis posée des questions à son sujet : de quel côté est-il ? Va-t-il aidé Coline ? Tout comme avec Coline, il a réussi à me charmer avec ses belles paroles. Une certaine jalousie va s’installer entre Sacha et Flint car ce dernier devient proche de Coline.

Egalement on en apprend d’avantage sur les andémiens et l’union d’atlante ainsi que sur leur objectif. On découvre un des commandants andémiens qui entretient un lien secret avec un des personnages… Il est accompagné d’une aide de camp, qui à mon avis aura bientôt un rôle important à jouer.

Les trois personnages principaux du précédent tome sont plus ou moins séparés. Il trouve refuge chez les pirates. Thyphon est devenu le bras droit du capitaine des pirates. J’ai eu le sentiment qu’il séloignait de Coline. Cette dernière n’est pas indifférente au charme du mystérieux capitaine Flint. Elle s’est mise en tête de récupérer son chat. Sacha va se heurter plusieurs fois à Flint et va même finir dans une situation assez délicate… Durant ce passage, j’ai eu du mal à découvrir la vérité sur cette affaire. Je ne vous en dis pas plus sur eux…

Au sujet de l’histoire elle avance beaucoup plus vite que dans le tome 1. On n’a pas le temps de s’ennuyer, les conflits et la guerre sont aux portes de la ville neutre. Si l’aventure se développe rapidement, les personnages sont également beaucoup plus creusés, mais l’auteur laisse toujours une grosse part de mystère sur eux.

Une tension s’installe de plus en plus dans les planches qui sont découpées beaucoup plus serrées que dans le volume 1. La plaisanterie est finie, c’est la guerre ! Et tout le monde est concerné ! De ce fait, la BD est très énergique, on est submergé par des péripéties en veux-tu en voilà. L’humour qui fait mouche est toujours là (quoique un peu moins présent), et permet de détendre l’atmosphère par moment.

Du côté des illustrations, on a toujours des planches tres soignées et bourrées de détails (sans pour autant être noyé). Les couleurs sont splendides dans les tons chauds. Elles contrastent énormément avec le premier tome qui était dans des nuances de bleu et symbolisaient un univers doux. Dans ce tome c’est tout le contraire, l’album est plein de rebondissements (je pense que vous l’aurez compris).

Cependant avec tout ça, je craignais que cela ne parte dans tous les sens et qu’on assiste seulement à une belle palette de dessins, mais non. Tout est maîtrisé à la lettre, tout est bien pensé, à la fin de chaque tome on a qu’une envie c’est de lire la suite (et malheureusement il va falloir attendre…).

Enfin, en point négatif je relèverai que les pages sont un peu trop remplies en texte. J’ai eu l’impression de lire à la chaine. Par conséquent, je me suis moins concentrée sur les dessins et je les ai moins apprécié. A la fin de ma lecture j’ai refeuilleté l’album pour les contempler. Un autre point négatif (qui est plus personnel) c’est que j’ai eu du mal à me remettre dans l’ambiance de la BD (un an après c’est dur de replonger dans cet univers et de se souvenir des détails). Ainsi si vous commencez cette série je vous conseille d’enchainer les deux tomes.

Bref pour conclure, je suis complètement sous le charme de cette bande dessinée ! Je la conseille à tout le monde, elle mérite vraiment d’être lu !

Allez hopopop ! On fonce découvrir l’incroyable univers du Soufflevent !

 

9Note 4_5

La couleur de l’aube

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Titre : La couleur de l’aube 

Auteur : Agnès Marot

Editeur : Armada

Année de publication : 2014

Nombre de pages : 311

Genre : fantasy, romance

Prix : 20€

 

 

 

Résumé : Moi, Doha, le monde-nature, je protège les hommes depuis toujours. Mais je meurs. Les Villes ont accaparé mes protégés, elles les manipulent en influençant leurs émotions jusqu’à la folie. Tout n’est plus que haine, hypocrisie, jalousie, luxure et colère ; et moi, je ne peux rien faire, incapable d’atteindre le coeur des hommes. Des nuages recouvrent le ciel, chaque jour plus épais, volant mes couleurs pour ne laisser que celles des Villes : gris, marron, noir. Je n’ai plus de forces… Mon seul espoir réside en une jeune princesse, Alya. Elle pourrait résister, si seulement elle s’ouvrait à moi. Si seulement elle retrouvait l’espoir, pour le propager parmi les hommes. Le contact d’une main peut changer bien des choses.

 

Critique : Une jeune auteure que j’ai découverte au Festival de science fiction de Lyon (Les intergalactiques) en octobre dernier. Malheureusement, quand j’ai craqué pour ce roman, elle n’était pas présente, je n’ai donc pas eu de dédicasse. =(

Pourquoi j’ai choisi ce livre ? Tout d’abord pour sa couverture et son titre qui m’ont fortement attirés. Des couleurs pastels et une boussole indiquant des émotions, cela m’a beaucoup intrigué. Ensuite le résumé, une histoire qui m’a semblé très poétique et sur l’équilibre entre la civilisation et la nature. J’ai été charmée ! Hop un petit nouveau dans ma bibliothéque.

Malgré mon coup de coeur pour ce roman,  il a attendu bien longtemps avant que je m’y plonge. J’ai tenté une première fois, mais sans trop de succès (va savoir pourquoi je n’ai pas accroché à cette histoire, même moi je ne m’y explique pas). Puis une deuxième tentative, et là, ce fut le coup de foudre ! Je vous explique tout de suite pourquoi.

Tout d’abord ce bouquin dégage une ambiance romantique (que certes, à ma première tentative je n’ai pas été sensible). Il y a juste ce qu’il faut en description pour laisser l’imagination faire le reste. L’auteure a choisit de raconter l’histoire d’une façon originale.  Les personnages principaux, Alya et Ealeth nous racontent ce qu’ils vivent. Cela m’a beaucoup plu car ainsi on avait les pensées des deux protagonistes.

En parlant de ceux-ci, je n’aie eut aucun mal à m’attacher à eux. Leur amour est touchant du début à la fin du livre. Plus le récit avance, plus il grandit et devient important pour sauver Doha. Le personnage d’Alya m’a beaucoup impressionné au début du roman avec son « handicap » qui lui a permis de développer des sens plus aiguisés que la normal. Même avec cette gène, elle est intelligente et sent qu’on lui cache des choses, notamment son père. Elle essaye par tout les moyens d’en savoir plus. Mais son père et son entourage restent muet sur bien des questions qu’elle se pose. Le passage où elle devient une femme et découvre la vrai nature du monde m’a beaucoup ému. Plus avance le roman moins elle est naïve et elle comprend comprend qu’avec Ealeth ils sont le seul espoir pour sauver Doha. Cependant par moment elle m’a un petit peu énervé car elle devient quelque peu possessive d’Ealeth, voulant tout savoir sur lui.

Parlons d’Ealeth, maintenant, il nous confit que la première fois qu’il a vu Alya, il est tombé sous son charme. Il est plein de bonnes attentions envers elle, mais se fait le plus discret possible en sa compagnie. Durant son enfance, Alya ne le voit pas, mais ressent sa présence et l’appelle son gardien. Ils sont vraiment touchants. Ealeth est vraiment un personnage que j’ai apprécié par sa délicatesse, son courage et sa fidélité envers Alya. Certes par moment il a des baisses de morals et des coups de tête mais on ne peut pas lui en vouloir surtout avec la mission qu’ils ont à accomplir. Mais leur amour est tellement grand et beau qu’ils surmontent les dangers et les embuches avec courage. On comprend que la relation qu’Alya entretient avec Ealeth n’est vraiment pas facile pour elle car leurs classes sociales les opposent.

J’ai trouvé que l’intrigue du roman était une idée originale : combattre l’esprit des villes pour protéger le monde et la nature c’est vraiment bien trouvé. Et c’est dans l’air du temps, plus nos villes grossissent, moins il y a de nature ! Dans le livre, chaque ville à une émotion particulière qui, au fur et à mesure que l’histoire avance, est amplifiée par les villes. La description de celles-ci est vraiment parfaite, on est comme aspiré dans l’ambiance tout au long de la lecture.

Pour ce qui est des 100 dernières pages du livre, l’auteure les a chargé en émotions, qui ont bien failli me faire verser une petite larme. La fin quand a elle, m’a laissé un petit peu sur ma faim. J’aurais aimé en lire encore, savoir ce qu’il allait se passer après cela… Mais bon ça laisse une part d’imagination pour le lecteur.

En résumé je dirai que ce roman est atypique et il fait réfléchir sur la nature humaine et la place des villes et de la nature dans nos vies. Je le conseille à tous ceux qui sont friands de romances avec un petit côté fantastique.

 

10Note 4.5_5

Elyne

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Titre de la série : Elyne

Titre des tomes : Le bestiaire des filles, Quartier lutin, Ennemis intimes

Nombre de tome : 3

Auteur :  Eric Corbeyran

Illustrateur : Ludo Lullabi

Editeur : Soleil

Année de publication du premier tome : 2012

Nombre de pages : 48

Genre : bande dessinée, aventure, fantasy

Prix : 14€50

Résumé : Aujourd’hui, à Hoon-Gaye, c’est le mariage d’Elyne et Terg-Moon l’épicier! Jamais la jeune fille n’aurait imaginé une union aussi prestigieuse !
Mais elle ignore que les dieux lui ont préparé une surprise… Le jour de ses noces, elle est enlevée par les Démons Blancs!
Secourue par le mystérieux Guntheek, Elyne va pouvoir découvrir les secrets de ses origines et affronter son destin !

Critique : Je vous propose ici une petite bande dessinée composée de 3 tomes avec pour héros une jeune fille aux apparences normales.

L’histoire commence dans le vilage de  Hoon-Gaye, où on s’apprête à célébrer le mariage d’Elyne et Terg-Moon, le plus bennet du village mais également le plus riche. En somme un vrai conte de fée qui débute. Mais les dieux qui manipulent le destin de chacun avec des dés en ont décidé autrement. Ainsi le jour de son mariage la jeune Elyne va se faire enlever avec toutes les jeunes filles du village par des dragons blancs. Pourquoi ? Qui sont-ils ? Cela on le saura peut-être plus tard… Ainsi Elyne va découvrir petit à petit qui elle est vraiment. Elle fera des rencontres très étranges comme les élémentaires ou encore l’intrigant Guntheek. Bref je vous en dis pas plus sur l’histoire…

Le premier tome fait vraiment office d’introduction. L’histoire se met en place petit à petit. Beaucoup de questions sont laissées en suspend ce qui donne un côté addictif à la bande dessinée. (Il vaut mieux avoir le tome 2 à proximité si on commence à lire cette saga). Tout au long de l’histoire le rythme est soutenu -ni trop lent ni trop rapide, on a vraiment pas le temps de s’ennuyer !

Au niveau de mes impréssions j’ai été partagé tout au long de ma lecture. J’ai adoré les dessins, la lumière, le contraste, les couleurs sont gérées parfaitement. Ludo Lullabi a fait un travail extraordinaire ! Vous pouvez le retrouver dans Lanfeust et World of Warcraft. Le graphisme m’a fait pensé tantôt à un jeu vidéo, tantôt à un dessin animé. Grâce au design très soigné on identifie rapidement les protagonistes. J’ai vraiment été sous le charme de ce graphisme, de ces couleurs si franches mais qui se marient bien avec le style fantasy de la BD. J’ai été envoutée dès les premières vignettes par cet univers.

Par contre même si l’histoire est rythmée et remplie d’enigmes, je l’ai trouvé relativement simpliste et peut être trop condensée. Un tome 4 aurait peut être été nécessaire pour laisser plus de place à la description et l’explication de certaines choses. J’irais presque jusqu’à dire que je me suis ennuyée par moment. Pour ma part j’ai trouvé que la fin était un peu trop « tout est bien qui finit bien », j’aurais aimé un peu plus de difficulté et de résistance de la part des méchants… Mais cela reste une BD destinée à la jeunsse.

Pour conclure sur cette chronique, je reste en admiration sur le travail des illustrations. Je ne me lasse pas de regarder les couvertures. Je conseille cette bande dessinée à tous ceux qui sont sensibles aux graphismes et qui ont un petit faible pour les univers fantastiques.

 

7Note 3_5

 

 

 

La Volte

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Titre : La Volte

Auteur : Yann Fastier

Editeur : Talents Hauts

Année de publication: 2014

Nombre de pages : 203

Genre : fantasy, steampunk

Prix : 12€70

 

 

Résumé :– Je ne te l’ai pas dit mais, il y a quelques jours, j’ai eu dix-huit ans. Je suis majeure, maintenant. Je peux régner. Je peux devenir reine et je ne me laisserai pas spolier. Je dois rentrer dans mon pays. Dotchin se tait. La nuit est tombée. La volte qui nous entoure éclaire la scène d’une lueur irréelle. – Alors je viens avec toi. Elle ne répond pas. Elle n’a pas entendu ou quoi ? Un tas de trucs inutiles me défilent dans la tête à toute vitesse. Mon avenir gâché par les technocrates et leurs tuyaux, les yeux langoureux du gandin posés sur Dotchin, un nouveau pays de neige et de steppes. Une autre vie. – Je viens avec toi. Elle a entendu. A la lueur de la volte, les dents de ma princesse brillent soudain d’un bel éclat bleu.

Critique : Alors voici un roman que j’ai reçu lors du swap fantasy. Il faisait partie de ma whish list car la couverture m’a tout de suite conquise. Elle est très soignée avec une dominance de bleu. Bref Aurélien Police a vraiment fait un travail remarquable sur la couverture.

Parlons un peu de l’histoire maintenant. Une princesse arrive dans une école plus ou moins normale. Bien sur elle intrigue les autres élèves et elle finie même par s’attirer des ennuis. Mink une fille un peu à part, lui vient en aide. Les deux filles se lient d’amitié assez rapidement. Mais Mink ne sait pas encore dans quel pétrin elle s’est mise en acceptant d’aider Dotchin dans sa quête…

Bon mon avis sur ce roman : je dirais qu’au début j’ai été assez déçue. J’ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l’histoire. L’intrigue est un peu trop longue à se mettre en place. On se demande où l’auteur veut nous emmener.

Mais l’intrigue finit par arriver avec des secrets et du suspens sur certains personnages. On se retrouve plongé dans un univers mêlant steampunk et fantasy (deux univers que j’adore). Une course-poursuite haletante, une tension très bien gérée, et des personnages attachants avec du caractère qui peuvent parfois bousculer les idées reçues sans pour autant dominer l’action.

En plus le roman est écrit à la première personne ce qui change un peu des romans habituels. On découvre une narratrice courageuse et franche avec un langage acéré. Elle est loyale et l’esprit très vif. Autre surprise, ce sont deux héroïnes qui vivent une aventure palpitante. L’auteur nous tient en haleine tout au long de leur péripétie et on va de surprise en surpise.

La présence d’humour permet de détendre un peu l’atmosphère, la narratrice est pétillante et son franc parlé est très drôle. La relation qu’entretienne les deux jeunes femmes est retenue. Si on sait ce que ressent la narratrice, il est difficile de deviner les sentiments de l’autre. Leur relation évolue sur une franche camaraderie. Les autres personnages que l’on rencontre sont vraiment atypiques : le vieux géant bourru, le père de Mink très pudique et sérieux mais avec un grand coeur…

J’ai beaucoup aimé la relation des deux filles avec leur monture, les aequidions. Ces créatures m’ont faites penser aux Chocobos dans Final Fantasy.

Finalement, malgré un début assez dur pour moi, j’ai finis par être scotchée au roman et ne plus le lâcher tant que je ne l’avais pas fini. D’ailleur la fin est tout à fait surprenante et  inattendue ! Elle a su me prendre en traître ce qui est appréciable. Il est souvent difficile de tomber sur une fin originale et piégeuse.

Bref, je n’en dis pas plus et vous laisse découvrir ce roman si particulier, si unique comme un terrain vierge prêt à absorber cet étrange monde, prêt à se laisser emporter.

 

10Note 4.5_5