Comment j’ai tué sept personnes avec une agrafeuse

couv15442310

Titre : Comment j’ai tué sept personnes avec une agrafeuse
Auteur : Svetlana Kirilina

Editeur : Champidents

Année de publication : 2015

Nombre de pages : 160

Genre : Humour, policier

Prix : 9€50

 

 

 

Résumé : Au commissariat de Jauneprairie, on est sur le pied de guerre. Un crime des plus sanglants vient de secouer la ville.

Le coupable ? Oh, inutile de le chercher trop loin. Il n’a pas jugé bon de se cacher pour mettre la police en déroute. Non, non. Il a préféré se rendre, sa conscience le chatouillait… Et en plus, il a décidé de ne pas se faire prier pour raconter son histoire.

Tout est donc bien qui se finit bien ? Si seulement….

Critique : Après avoir lu Quand la mousse pousse de Svetlana (retrouvez ma critique ici), j’avais très envie de me replonger dans son univers complètement loufoque. Du coup je me suis lancée dans ce crime très étrange…

Comme pour la mousse, l’auteure a choisi d’écrire en dialogue. On assiste donc à différentes conversations qui ont toutes lieu dans un commissariat. L’histoire commence avec l’intervention d’un homme qui prétend avoir commit un meurtre. Le dialogue dérive vite vers d’autres sujets comme les loisirs du détective (il fait de la dentelle quoi c’est super relaxant paraît-il). On découvre toute une multitudes de personnages très étranges : Elisa qui travaille à la morgue addict des cookies, le collectionneur d’araignées ou encore le stagiaire de l’accueil qui adore sa rougette (je vous laisse voir ce que c’est).

J’ai été un peu moins emballée par cette lecture. Le côté policier m’a un petit peu gêné (cela confirme vraiment mon aversion pour les romans policiers). Passé ce détail j’ai apprécié le roman comme le précédent. L’humour y est toujours aussi présent. Plus d’une fois je me suis mise à rire toute seule.

L’intrigue m’a vraiment accroché jusqu’au bout. Je voulais savoir le dénouement de cette histoire. Mais curieusement j’ai eu des pannes de lecture. Environ au milieu du bouquin, je trouvais que le récit n’avançait plus… Plus j’arrivais vers la fin plus j’avais l’impression de m’ennuyer.

Puis arriva cette fin, et là ce fut une déception pour moi ! Je l’ai trouvé banale et sans réel humour. Certes je ne m’attendais pas à cela mais je trouve qu’elle ne correspond pas du tout à l’ambiance générale du livre. Le titre nous parle de meurtre à l’agrafeuse, ce n’est pas une arme commune quand même !

Bref pour conclure je dirais que ce roman a une bonne intrigue et des personnages toujours aussi colorés. Mais il manque un petit quelque chose pour arriver à la hauteur de la Mousse qui pousse… Peut être si j’avais fait le contraire (lu d’abord meurtre à l’agrafeuse puis la mousse) j’aurais eu le même problème… Qui sait ?!

Je vous conseille quand même de lire ce roman (surtout si vous avez aimé Quand la mousse pousse). L’auteure vaut vraiment le coup d’être découverte !

 

Charlie Mortdecai

101153.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx

 

Titre : Charlie Mortdecai

Réalisateur : David Koepp

Acteurs principaux :  Johnny Depp, Gwyneth Paltrow, Paul Bettany, Ewan McGregor

Nationalité : Américain

Durée : 1h47

Date de sortie : 21 janvier 2015

Genre : Comédie , Policier

 

Résumé :Beaucoup de monde est à la poursuite de Charlie Mortdecai : des Russes fous furieux, les services secrets britanniques très remontés, un terroriste international et même sa somptueuse épouse… Pour se tirer des situations impossibles qui le guettent, l’élégant marchand d’art et escroc occasionnel n’a que son charme. Il va lui en falloir beaucoup s’il veut s’en sortir vivant et être le premier à retrouver le tableau volé qui conduit au trésor caché des nazis…

Critique : Très étrange de retrouver Johnny Depp dans le rôle de Charlie Mortdecai, un gentleman aux allures raffinées.  Il est même difficile au premier abord de le reconnaître… Ce n’est qu’à sa gestuelle et ses mimiques que l’on se rend compte que c’est bien lui.

Bon, mais qui est ce Charlie Mortdecai ? Charlie est un riche gentleman anglais expert en art et un petit peu escroc sur les bords. Il est accompagné de son garde du corps Jock Strapp, un personnage rustre et brutal mais qui ne manque pas de rester très fidèle à son maître. Ce dernier lui en fait voir de toute les couleurs et ne manque pas de fuir dès que la situation devient trop dangereuse. Ce duo m’a beaucoup plu, il est très haut en couleur et permet de rendre ce film comique par des répliques et des actions originales.

Les autres personnages sont aussi très dynamiques et originaux. L’épouse Mortdecai est très bourgeoise et capricieuse. Surtout quand elle découvre Charlie avec une moustache et que les finances ne vont pas très bien. S’ajoute à cela la venue de l’inspecteur Martland qui a un petit faible pour cette belle blonde. Celui-ci n’apprécie pas Charlie (et c’est réciproque) ; on assiste à une scène très loufoque où il est question de fromage et de vin. Cependant  Martland a besoin de lui pour résoudre une affaire qui pourrait bien mettre en danger le pays. De cette entrevue démarre une enquête/poursuite pour retrouver un vieux tableau renfermant un secret qui intéresse une multitude d’escrocs…

Et qu’est ce que j’en ai pensé ? Je partais déjà avec un bon apriori sur ce film car je suis fan de Johnny Depp, et les affiches pour sa promotion m’intriguaient. Je ne fus pas déçue en le regardant. Ce film est très marrant et surtout très original. Les personnages sont loufoques, tout en ayant une part de réalisme. On a envie de savoir comment va se terminer l’intrigue principale ainsi que les secondaires.

Je relèverais quelques petits points négatifs comme le fait que la fin arrive un peu trop rapidement. Je dirais qu’elle a été un peu trop accélérée comparé au reste du film. Également, j’ai trouvé que par moment les personnages étaient trop caricaturés, qu’ils en faisaient trop.

Cependant, je reste enchantée par ce film qui est fort sympathique et qui se laisse bien regarder. Je le conseille à tous pour un petit moment de détente en famille.