Café littéraire en présence de l’auteur Nicolas Lebel

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Nicolas Lebel est une nouvelle figure dans le panorama du roman policier français.

Dans sa vie précédente il a été professeur d’anglais et comme le dit lui même, a roulé sa bosse un peu partout sur le globe…

Il a écrit deux polars remarqués, « L’Heure des fous » (2013) et « Le jour des morts » (2014) parus aux éditions Marabout.

Venez prendre un café, un thé à la bibliothèque ! Nicolas Lebel présentera ses romans, nous parlera de son écriture, de sa vision du roman policier

et bien sûr des enquêtes du commandant Merlitch !

 

Samedi 29 novembre 2014 à 10h – bibliothèque Pablo Neruda – Echirolles

La rencontre sera suivie d’une séance de dédicaces avec la participation de la librairie Arthaud.

BiblioSitpi ©

La mer

couv52839777Titre : La mer 

Titre original : Umi

Auteur : Yôko Ogawa

Traducteur : Rose-Marie Makino

Editeur : Acte Sud

Nombre de pages : 147

Année de publication : 2009

Prix : 6€70

Genre : nouvelle, contemporaine

Résumé : Un enfant révèle l’existence d’un instrument de musique unique au monde.
Dans un bureau de dactylographie, une employée s’attache à la portée symbolique des caractères de plomb de sa machine.
Avec discrétion, un jeune garçon se mêle au groupe qui ce jour-là visite sa région. Dans l’autocar, un vieux monsieur très élégant s’intéresse à l’enfant. Cet homme est un ancien poète…
Une petite fille devenue muette retrouve sa voix devant la féerie d’une envolée de poussins multicolores…
Un recueil de nouvelles poétiques et tendres dans lequel le lecteur retrouve l’univers rêveur de Yoko Ogawa, cette proximité entre les différentes générations ; ces héritages spirituels soudainement transmis à un inconnu et ces êtres délicats qui libèrent les souvenirs effacés en offrant un coquillage, une aile de libellule, une mue de papillon…

Critique : Voici un petit roman de nouvelles que j’avais acheté cet été et que j’ai enfin fini. Je voulais me lancer dans la littérature asiatique, du coup j’ai regardé un peu ce qui se faisait. J’ai érré assez longtemps dans la librairie, et j’ai finis par prendre au hasard ce roman. Et au final j’en suis assez contente.

Mais de quoi parle ce recueil ? Il nous raconte différentes histoires de personnes avec un ton poétique et rêveur typique (de ce que j’ai cru comprendre) de l’auteur. On passe d’un enfant qui invente un instrument de musique à une petite fille muette, à un voyage à Vienne assez spécial… Bref des personnages et des situations bien différents. Et c’est cela qui m’a plu, naviguer entre les générations, assisté à la transmition d’héritages à un inconnu…

J’ai accroché en particulier à deux histoires : la première est l’histoire d’un petit garçon accompagné par sa mère qui est guide. Elle lui recommande d’être discret et de ne pas se faire remarquer. Il rencontre un vieux monsieur avec qui il finit par se lier d’amitié. J’ai adoré cette nouvelle, les descriptions des paysages m’ont fait voyagé. J’ai vraiment eu l’impressionn d’être à bord de l’autocar, puis dans le bateau. C’était vraiment un pur plaisir de la lire.

La deuxième est celle d’un voyage à Vienne et d’une rencontre peu commune : Kotoko. Une veuve qui a fait le voyage uniquement dans le but de retrouver quelqu’un. C’est le narrateur qui partage sa chambre d’hôtel, qui sera désignée pour l’aider à retrouver cette personne. Du coup j’ai aimé ce récit car contrairement aux autres, il y a un ton d’humour, de romantisme et de singularité qui m’a touché. Et puis la fin est assez innatendue… Je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir.

Cependant, je noterais un petit bémol : le titre. Je n’ai pas compris pourquoi il s’appelle La mer. Pendant toute ma lecture je me suis posée la question. Certes, il y a des histoires qui en parlent mais pour la plupart, le sujet est absent…

Si vous avez une explication pour ce titre, éclairez ma lanterne =)

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Le journal intime d’un arbre

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Titre : Le journal intime d’un arbre

Auteur : Didier Van Cauwelaert

Editeur : MICHEL LAFON

Nombre de pages : 250

Année de publication : 2011

Prix : 19€50

Genre : roman contemporain

 

 

 

 

Résumé : On m’appelle Tristan, j’ai trois cents ans et j’ai connu toute la gamme des émotions humaines. Je suis tombé au lever du jour.

Une nouvelle vie commence pour moi – mais sous quelle forme ? Ma conscience et ma mémoire habiteront-elles chacune de mes bûches, ou la statuette qu’une jeune fille a sculptée dans mon bois ?

Ballotté entre les secrets de mon passé et les rebondissements du présent, lié malgré moi au devenir des deux amants dont je fus la passion commune, j’essaie de comprendre pourquoi je survis. Ai-je une utilité, une mission, un moyen d’agir sur le destin de ceux qui m’ont aimé ?

Critique : Alors pour cette lecture j’étais très impatiente de la lire car le titre m’attirait énormément. Du coup dès que je l’ai eu en main j’ai tout de suite arrêté mes autres lectures.

L’histoire commence avec le déracinement de Tristan, l’arbre qui nous raconte le récit. Son propriétaire est très attaché à lui, c’est donc un coup dur quand il apprend qu’il est tombé. Une petite fille crée un lien très fort avec Tristan. Il y a aussi Yannis, un jeune homme qui cherche à faire inscrire ce poirier dans les arbres remarquables. Mais c’est trop tard, Tristan est tombé ! Il se pose énorment de questions au sujet de sa vie future. Sa mémoire restera-t-elle ? Sera-t-elle dans chaque bûche ?

Ce roman m’a passionné, disons les 100 premières pages : l’histoire se met en place, des personnages apparaissent, et Tristan se remémorent quelques souvenirs. Il se demande comment va-t-il évoluer. De même on sent que l’arbre a une nouvelle complicité avec la petite fille.

Puis au milieu du roman, je me suis ennuyée. J’ai trouvé que l’histoire n’était plus vraiment centrée sur l’arbre mais sur la sculptrice. Cela m’a vraiment déçu car il ne se passe vraiment pas grand chose. La sculptrice finit par partir à l’autre bout du monde pour défendre les arbres d’une forêt.

La fin du livre a vraiment été longue pour moi, j’ai même hésité à l’abandonner plusieurs fois. Mais je voulais quand même connaître la fin, pour savoir comment l’auteur allait finir cette histoire. Tristan repense à plusieurs moments de sa vie : le capitaine Dreyffus qui vient rendre visite au propriétaire du poirier, le poète Mironte qui se repose à ses pieds, la torture des sorcières, les pendus… Bref des brides de souvenirs qui sont dans le désordre. J’ai trouvé que c’était difficile de comprendre où voulait en venir l’auteur. Et puis, il finit par se souvenir de ses origines… A partir de ce moment ma lecture est devenue un peu plus intéressante. On apprend enfin d’où il vient, et pourquoi il a assisté à tant de massacre.

Pour conclure, j’ai été assez déçue de cette lecture, je ne m’attendais pas du tout à ça. Je pensais que le poirier, nous raconterais sa perception et son ressenti à propos des humains, comment il nous voit. Je n’ai pas du tout aimé les flash backs et les sauts dans le temps qui arrivent un peu comme un cheveu sur la soupe tout au long du récit. Enfin je pense que l’histoire aurait pu être beaucoup plus courte, car il y a de grands paragraphes où, au fond, il ne se passe rien.

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