Chronique du tueur de roi – Le Nom du Vent T01

Le_Nom_du_ventTitre : Chronique du tueur de roi

Titre original : The Name of the Wind

Titre du tome : Le Nom du Vent

Auteur : Patrick Rothfuss

Éditeur : Bragelonne

Année de publication : 2009

Nombre de pages : 782

Genre : Heroic fantasy

Prix : 25€

 

Résumé : J’ai libéré des princesses. J’ai incendié la ville de Trebon. J’ai suivi les pistes au clair de lune que personne n’ose évoquer durant le jour. J’ai conversé avec les dieux, aimé des femmes et écrit des chansons qui font pleurer les ménestrels.
J’ai été exclu de l’Université à un âge où l’on est encore trop jeune pour y entrer. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. Je voulais apprendre le nom du vent.
Mon nom est Kvothe.
Vous avez dû entendre parler de moi.

Critique : Il y a des histoires si grandioses, si riches, qu’il n’est pas aisé d’en parler. Mais soit commençons par le début : les raisons qui m’ont poussé à plonger dans ce monde.  La plus évidente est mon copain qui l’a lu avant moi et qui ne jurait plus que par Le Nom du Vent (j’avoue que ça en devenait usant). A force d’entendre que des compliments, j’ai finis par me jeter à l’eau (d’ailleurs je suis restée très très longtemps dans l’eau, j’ai même bien failli me noyer…).

Dans ce premier tome, nous avons à faire à une sorte d’autobiographie narrée par le héros, lui même, qui n’est autre que le plus grand magicien de tous les temps et un prétendu tueur de rois si l’on en croit le titre de la saga. Ajoutez à cela une bonne dose de culot et un cerveau et vous aurez notre héros ! On s’attache très vite à Kvothe, même s’il est audacieux qu’on pourrai le trouver prétentieux, mais il ne se surestime pas, il est doué et talentueux c’est tout. Il en reste pas moins un héros très courageux, près à tout pour avoir ce qu’il veut !

Durant cette lecture, on rencontre énormément de personnages qui vont essentiellement gravité autour de Kvothe (et oui ici nul quête de sauvé le monde, l’histoire est basée sur les personnalités). Certains comme Wilem, Simmon sont des amis. D’autres par contre chercheront par tous les moyens à lui mettre des bâtons dans les roues comme Ambrose (notre Drago Malfoy version non gamin) qui est aussi audacieux (et surtout prétentieux) que Kvothe. Ambrose est une pourriture de fils de noble pourri gâté toute sa vie qui n’a qu’a claquer des doigts pour avoir tout ce qu’il désire. D’où l’amer gout que cela procure à Kvothe qui peine à survire, qui n’a rien et qui doit tout faire pour obtenir la moindre chose voir même sacrifier ce qu’il a…
La gente féminine est rare mais représente la douceur. Soit elles sont attirées par Kvothe ou soit c’est notre ami qui soupire auprès de certaines secrètement.

La richesse de l’univers et les personnages compensent le fait que le roman énonce essentiellement des faits. Les sujets ne manquent pas : l’alchimie & la magie, (qui sont liées et donc très intéressantes car elles résultent de cause scientifique entre autre ce qui pose des limites à la façon de Fullmetal Alchemist), la musique, la religion, l’enfance blessée, les premiers emois amoureux. Mais ils sont tous traités en profondeur par Rothfuss qui prend le temps, dans ce premier tome, de poser de solides bases à son univers ainsi que la personnalité de Kvothe encore tout jeunot.

Il y aurait tant d’autres choses à dire sur ce roman… Cependant je ne vais pas vous faire une critique de 50 000 pages… (vous aurez deja pas mal de lecture avec ce tome). Donc j’ajouterais juste que certains passages m’ont fait pensés à la saga Harry Potter (en plus mature). Mais contrairement à  Poudlard où les punitions sont principalement d’effectuer une tache plus ou moins dangereuse et de faire perdre des points à sa maison ici on est dans du plus plus adulte et réaliste ce qui colle parfaitement avec l’époque moyenâgeuse.

Pour conclure, je ne peux que vous dire une chose : lisez le ! Vous ne serez pas déçu. Et même si c’est un pavé, c’est tellement bien écrit qu’on est vite englouti dans l’univers.

 

 10Note 4.5_5